Sans voiture, semaine 2 (3 oct/ 9 oct 2016)
Les températures matinales sont beaucoup plus fraîches en ce début d’octobre. Le ciel est splendide, rosé ou déjà tout bleu mais le froid s’installe. Le pantalon seul ne suffit plus. J’opte pour collant et pantalon par-dessus. Les doigts transis, le front gelé… C’est l’apprentissage !
Mission : retrouver une grosse écharpe, mes gants… et ce bandeau tout chaud pour mettre dans mes cheveux…
C’est fait… Quel bonheur ! Je n’ai plus froid et savoure de nouveau le frais matinal ! Eh oui, le bonheur ne tient parfois qu’à quelques fils ;)…
Cette semaine me fait revenir au cœur… au corps. Il faut dire que depuis une semaine, après plusieurs mois sans sport régulier, je sens bien mes cuisses, mes fessiers, les tendons de mes mains !! Mon corps me rappelle tout ce que je n’avais pas mis en mouvement un peu intense ces derniers mois. Au bout d’une semaine, tant en raison du frais le matin et le soir, que les efforts fournis, mon corps réclame du chaud. Fini les crudités, les fruits et les repas légers qui me nourrissaient parfaitement cet été. Je rêve de soupes chaudes, de plats mitonnés. Je ressors le Vitaliseur, le Wok et me réjouis de ces nouveaux plats qui me ressourcent.
Je redécouvre les besoins de mon corps sous un autre angle. Je prends le temps de l’emmitoufler. Je prends le temps de le nourrir, non seulement de choses saines et vitalisantes comme auparavant mais aussi de plats réconfortants. Je prends le temps chaque jour des baumes et laits qui adoucissent la peau. Je prends pleinement soin de mon corps avec une conscience nouvelle. Non pas dans l’idée du ‘parce que c’est bon… parce que c’est mieux… ou parce que je dois’ mais parce que je l’aime !!
Je remercie mon corps chaque jour d’être ce temple qui me véhicule avec tant de légèreté. Je redécouvre cette semaine le plaisir de tous ces petits gestes, toutes ces petites attentions qui sont tout. Cela me renvoie au Corps Amoureux d’Arouna Lipschitz. Je ressens pour la première fois avec autant d’intensité cet amour indicible envers ce corps. Il m’est précieux, il est si précieux… Je prends conscience intimement de sa valeur, de sa richesse, de sa sensibilité et de toutes ses manifestations. C’est lui qui permet à ma lumière de rayonner et de faire cette expérience de vie dans la matière.
Je le ressens aujourd’hui dans chacune de mes cellules. C’est cela que la vie m’amène à redécouvrir cette semaine. Je ressens davantage au quotidien l’Unité, le fait que je sois reliée à Tout, une partie du Tout et le Tout lui-même. Ce ne sont plus des pensées, des concepts. Cela s’ancre intensément en moi grâce à ce retour au corps, à plus de présence à moi-même.
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